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Quatre murs, trois prisonniers. Ils tournent, tournent comme des bêtes fauves. Leurs mots ne sont là que pour rompre le silence, lourds comme leur peine. Ce silence qui les étouffe. Pour survivre ils inventent leurs souvenirs, leur imaginaire, devient réalité. Ils ont pour gardiens un oeil et un doigt, implacables, cruels. Un être fantomatique apparaîtra de moitié, coincé dans les murs, il n'est ni homme ni femme.
Il vient de s'échapper de cette société carcan qui les a condamnés.