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L'une des raisons justifiant les nombreuses réformes curriculaires qui s'opèrent dans le système éducatif de tous les pays est la recherche permanente des solutions idoines aux sempiternels problèmes d'échecs scolaires. D'ailleurs, il est constant que le souci majeur des instances de formulation des politiques éducatives consiste à repérer des moyens qui permettraient de repousser efficacement les échecs scolaires au degré zéro.
Par exemple, il y a quelques décennies, la pédagogie par objectifs dont on a encouragé à grand renfort médiatique l'usage dans les systèmes éducatifs apparaissait comme une solution générale aux dits problèmes. Malheureusement, et c'est le cas des pays dits émergents, on constate de plus en plus, avec amertume, une inadéquation entre la formation et l'emploi. Ce constat a obligé les chercheurs en éducation à évoluer vers un autre type de pédagogie : la pédagogie des compétences que d'autres préfèrent appeler pédagogie de l'intégration puisqu'elle embrasse tous les concepts que la pédagogie par objectifs avait exclus de son champ d'application.
Mais, compte tenu des multiples mutations sociétales actuelles, ne serait-il pas urgent que les différents acteurs des systèmes éducatifs s'installent à nouveau autour d'une même table pour réexaminer à la fois les causes endogènes et les causes exogènes des échecs scolaires en vue d'une solution définitive à l'heure de la mondialisation ?