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On ne peut être plus clair qu'André Thirion lui-même : « Défense de... a été conçu comme un divertissement : c'est une suite d'intermèdes imaginés pour distraire du quotidien et faire oublier le sérieux ésotérique et accablant des penseurs bègues récoltés depuis trente ans au sein de la démence universitaire et culturelle. Introduction à la rêverie, encouragement pour résister à toutes les mises en condition, ces XLII scènes pourraient avoir leur place dans le répertoire des Maisons de la culture (...).
Mais aucune Maison de la culture ne jouera Défense de... car les staliniens qui les contrôlent avec la cellule communiste locale et quatre ou cinq frères ignorantins « engagés » savent faire la police. »
André Thirion a joué un rôle important dans le mouvement surréaliste. Entré au Parti communiste en 1925, il s'est opposé très vite au dogmatisme stalinien. A la Libération, ce résistant de la première heure s'éloigne définitivement de toutes les aventures idéologiques.
Il a publié notamment Le grand ordinaire, Révolutionnaires sans révolution, Eloge de l'indocilité et Béatrice.