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Au début du XIXe siècle, la Marine « entretient », dans ses arsenaux, un certain nombre de maîtres dans chaque corps de métier intervenant dans la construction et la maintenance de la flotte. Leur solde est annuelle, on dirait aujourd'hui qu'ils jouissent d'un contrat à durée indéterminée. La « maistrance » comprend les « maîtres entretenus », et les « contremaîtres », ces derniers font partie du personnel ouvrier.
En 1819, un enseignement spécifique est mis en place, dans les ports, pour les ouvriers destinés à la maistrance.
Les changements techniques dans les constructions navales, entraînent adaptations des programmes et réorganisations des écoles, notamment en 1868, avec l'instauration de deux niveaux d'enseignement.
En 1912, les écoles de maistrance deviennent écoles techniques des arsenaux, et demeurent dispersées dans les ports. La création, en 1934, du brevet d'ingénieur diplômé ETSM, marque la reconnaissance de la valeur de l'enseignement dispensé à l'école technique supérieure.
Une véritable grande école voit le jour avec l'implantation unique, à Aurillac en 1943, suivie de l'installation, à Brest-Pontanézen, en 1949.
L'école technique supérieure laisse la place, en 1971, à l'ENSIETA. Elle perd alors sa spécificité constructions navales, avec la sortie de la dernière promotion ETSM 68, et l'entrée de la promotion ENSI 71.
Pendant de longues années, les effectifs de la maistrance sont très réduits, et peu d'anciens élèves des écoles accèdent au grade de maître. Les soldes sont très modestes. Les statuts s'améliorent lentement, avec la création, en 1865, du grade de maître principal.
Ceux-ci deviennent ensuite adjoints techniques, officiers puis ingénieurs des directions de travaux, enfin ingénieurs des études et techniques d'armement. La carrière des officiers des directions de travaux était limitée au grade de commandant. Aujourd'hui, le corps des ingénieurs des études et techniques d'armement dispose d'une hiérarchie complète.