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Les facteurs culturels et notamment les pathologies identitaires, restent largement sous-estimés dans la compréhension des causes de violence, en amont durant la prévention des conflits, et en aval dans les modes de réconciliation. Ils sont parallèlement négligés dans les processus de démocratisation auxquels toute nation est confrontée, quelque soit son degré de développement et de démocratie. Cependant, la violation des droits culturels apparaît aujourd'hui comme une des origines principales des violences, dans la mesure où celles-ci s'accompagnent d'humiliation identitaire et de destruction des liens sociaux.
Au principe de la paix, la confiance dans le lien socio culturel est fragile, aussi la diversité et les droits culturels doivent-ils être l'objet d'un soin permanent. Tel est le thème des actes du colloque qui s'est tenu à Nouakchott du 9 au 11 novembre 2007. Organisé par la Faculté des Lettres de l'Université de Nouakchott (Mauritanie), en particulier le nouveau Centre Interdisciplinaire d'étude des Droits Culturels, la Chaire UNESCO pour les droits de l'homme et l'éthique de la coopération internationale de l'Université de Bergamo (Italie), la Chaire UNESCO des droits de la personne et de la démocratie de l'Université d'Abomey-Calavi (Bénin) et l'Institut Interdisciplinaire d'éthique et des droits de l'homme de l'Université de Fribourg (Suisse) qui héberge la Chaire UNESCO pour les droits de l'homme et la démocratie et l'Observatoire de la diversité et des droits culturels, lié à la Francophonie, ce colloque s'inscrit dans la continuité d'une recherche en réseau sur l'approche basée sur les droits de l'homme de l'éthique de la coopération.