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L'auteur évoque le moment où 80 % des jeunes d'une classe d'âge voyaient s'ouvrir pour eux l'accès au lycée et donc au baccalauréat. Pour les professeurs, s'adapter à l'hétérogénéité des classes de plus de trente-cinq élèves, c'était vraiment difficile ! Cela obligeait à trouver une pédagogie de la situation, une forme adéquate de présence et d'organisation pour transmettre avec équité aux élèves le savoir et le savoir dire dont eux-mêmes avaient acquis la certification.
Il fallait le faire car l'Anglais allait devenir partout un instrument nécessaire de compréhension mutuelle dans des échanges internationaux accrus. Nous y sommes ! Répondre au choc de l'adaptation, c'était chercher et trouver peu à peu les moyens de démultiplier la parole et de motiver les élèves. Ceux-ci ne demandaient pas mieux que d'accéder à plus d'autonomie et de responsabilité dans cet apprentissage !
On trouvera le récit de ce parcours dans la première partie du livre.
Dans le cadre des programmes et des horaires, après deux mois de formation en classe complète au travail personnel, ce fut, sur le tiers du temps prescrit par les Instructions officielles, l'application pédagogique des techniques du travail en petits ateliers. La seconde partie du livre expose les ressources ou fondements de cet apprentissage : l'utilisation de l'hétérogénéité des approches cognitives, l'activité des capacités cérébrales, l'accès au sens, l'autocorrection de cette acquisition de langage.
L'ambiance des cours y gagne beaucoup en confiance car chacun se sent reconnu dans son effort.