En cours de chargement...
Quelle vie incroyable que celle de Marinus De Boer ! Quel destin pour ce natif d'Ostende qui, à onze ans déjà, en 1676, savait ce qu'était une bataille navale, l'odeur de la poudre et le fracas des abordages ! Quel destin fabuleux pour cet homme devenu à son tour une légende et dont chaque journée ou presque pouvait nourrir, dans les vieilles tavernes, des histoires sans fin ! Élevé sous la férule d'un pirate et d'un géant, redoutable meneur d'hommes, Marinus De Boer, topant dans la main avec des marins tannés au vent, ira jusque vers les Indes, écumera les océans non comme un pirate classique, mais bien comme un Flamand vivant haut et fort à la manière de Brueghel...
L'auteur Né à Genève en 1908 d'un père belge et d'une mère suisse, Oscar Van Godtsenhoven, de son nom de plume Jan Van Dorp, a fait ses études en France avant de s'installer en Belgique en tant que journaliste sportif. En dépit d'une reconnaissance littéraire mondiale, il a été un temps frappé d'ostracisme en Belgique pour avoir, durant la Seconde Guerre mondiale, écrit dans divers quotidiens de la collaboration.
Fasciné par la mer, reconnu comme un yachtman de talent, il publie en 1948 Flamand des vagues, qui retrace la vie du corsaire ostendais Marinus De Boer à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle. Décédé en 1988, Jan Van Dorp demeure, à ce jour et de manière incontestée, l'auteur, avec Flamand des vagues, de l'un des plus grands classiques du récit d'aventure maritime.
FLAMAND DES VAGUES
Aucun dictionnaire au monde ne possède suffisamment de superlatifs pour qualifier ce roman. Disons laconiquement qu'il s'agit d'un des plus grands récits d'aventures jamais écrits! Digne héritier de Stevenson, Mac Orlan et Melville, il s'inscrit véritablement dans la veine si chère à ces auteurs, celle de l'évasion et de l'enfance, mais avant tout, celle de l'humain bonheur. Hymne à l'amour, à la vie, à la Flandre, Flamand des Vagues est un chef-d'oeuvre que le lecteur n'est pas prêt d'oublier. Et une fois la lecture achevée, il ne demandera qu'une chose, le lecteur, repartir sur les flots, la grand voile toute hissée, un verre de rhum dans une main, une pipe en terre dans l'autre.