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Comment oublier ces enfants enlevés, violés, assassinés. Souvent mes nuits sont agitées, mon imagination voyage et imagine ce que ces enfants ont subi, ont enduré. Est-ce possible de tout effacer ? Encore actuellement certaines de mes nuits sont comme cela, un cauchemar qui parfois refait surface. J'ai mis un terme à l'un de ces pédophiles violeurs d'enfants. Hélas un prédateur, tueur d'enfant échappe à nos recherches.
Même mode opératoire, même finalité dans la torture et la mise à mort. Gardien de la Paix au bas de l'échelle de la hiérarchie policière, j'ai continué à chercher et enquêté seul contre tous pour essayer d'identifier et arrêter ce tueur d'enfants. Malencontreusement les errements, jalousies, carences, mépris et dénigrements seront d'actualités.
Ayant réussi dans l'affaire du violeur de la Villeneuve, là où les ténors du judiciaire échouaient, je décide de m'investir personnellement et totalement pour reprendre cette affaire criminelle.
Comme lors de ma première enquête qui a été une réussite totale je suis laissé sur la touche, et ce, certainement du fait d'avoir prouvé les manquements et carences de certains Officiers des Mours. À la lecture de cet ouvrage, (Grenoble l'enfer des enfants oubliés) vous verrez et comprendrez comment et pourquoi certaines affaires ne pouvaient aboutir à un résultat positif. Où commence et où s'arrête la responsabilité de ceux-là même qui se doivent de s'acharner ensemble à identifier et arrêter les criminels.
Un polar hors du commun
Un polar atypique car raconté par un gardien de la paix qui a décidé qu'un violeur en série ne pouvait rester libre d'agir depuis 5 ans.
Il va donc nous expliquer son parcours semé d'embûches, surtout par des "collègues" et tout ce qu'il a mis en œuvre pour parvenir à coincer ce pédophile.
Si l'histoire de base est touchante et poignante j'ai cependant vite été blasée par ces sempiternels répétitions sur les "flics de métier cons est incompétents".
Un état de fait semble-t-il certains dans ce dossier mais qui finit par lasser.
L'auteur parle de lui à la 3ème personne, un peu comme Delon. C'est "il" ou "le gardien de la paix".
C'est parfois déstabilisant dans la narration.
J'ai apprécié cette histoire qui n'aurait jamais dû exister, certains comportements m'ont particulièrement laissé pantoise tant ils sont incompréhensibles.
J'ai apprécié l'acharnement de ce gardien de la paix qui ne s'est jamais laissé décourager et a su persévérer coûte que coûte dans sa quête de justice.
J'ai un peu moins adhéré au style d'écriture.
Il n'en reste pas moins que ce fut une découverte hors du commun et qui ne peut que perturber le lecteur.