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Au mariage récent d'un Hohenzollern de la branche aînée avec une princesse de Bourbon, fille du comte de Trani, l'Empereur Guillaume II leva son verre et, s'adressant à la mariée, il lui dit :
- Les Hohenzollern ont toujours été de bons soldats ; je suis sûr que Votre Altesse Royale sera une bonne femme de soldat.
Tout l'homme est dans ce toast : tout pour les soldats ; tout par les soldats.
On a souvent comparé le jeune Empereur à Frédéric II ; c'est plutôt au père du vainqueur de Prague qu'il ressemble, au rigide Frédéric-Guillaume Ier, le grand collectionneur de grenadiers, qui passa son existence à faire manouvrer ses recrues et à leur inculquer à coups de canne les préceptes du grand art militaire.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.