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Au cours même des hostilités de la seconde guerre mondiale, on aurait pu se demander qui l'emporterait de l'athéisme russe, du panthéisme allemand, du protestantisme anglo-saxon et subsidiairement ce qu'il adviendrait du catholicisme quelque peu païen de l'Italie, du catholicisme intransigeant de l'Espagne ou de l'anticléricalisme non moins intransigeant des partis de gauche chez les nations de culture latine.
Au lendemain de la paix, le problème s'est précisé et resserré, mais il n'a pas changé de nature. Qui l'emportera de l'humanisme chrétien, patrimoine de notre civilisation occidentale ou du matérialisme athée de la Russie soviétique ? Les Musulmans et les Chrétiens se réconcilieront-ils pour résister à l'athéisme de l'Union des républiques socialistes ou l'Islam se fera-t-il l'auxiliaire du socialisme athée contre l'Occident ? L'union des religions préconisée par une élite réussira-t-elle à se faire en mettant la morale qui unit les hommes au-dessus des dogmes qui les divisent et l'amour de Dieu et du prochain au-dessus des cultes et des symboles propres à chaque confession particulière ? Ce sont-là des questions que tout homme qui pense est amené à se poser.