En cours de chargement...
La laïcité française exclut que ses citoyens ou résidents sur son territoire soient astreints à déclarer officiellement leurs convictions religieuses. Mais différentes études sociologiques révèlent qu'après la religion historiquement la plus nombreuse, celle des catholiques, vient celle des musulmans, suivie des protestants, des bouddhistes et des juifs. Chaque religion s'est dotée progressivement d'institutions propres.
En France, comme dans l'ensemble des démocraties occidentales, la vague de terrorisme de 2015-2020 a mis au premier rang des inquiétudes l'« extrémisme islamique » dont l'un des objectifs majeurs est de « convertir », de « mettre la main » sur les croyants musulmans, alors que nombre d'entre eux sont engagés dans des processus d'intégration et d'assimilation à la nation. Il fallut des morts et des blessés pour que la République entreprenne une « réflexion théologique » sur l'islam en France.
Dans le même temps, depuis plus de deux décennies, la majorité des musulmans vivant en France tente de se libérer des pressions de certains pays arabo-musulmans liés à leur origine, pour s'en affranchir progressivement et parvenir à créer un islam de France, dans le cadre d'une institution représentative.