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Parvient-on jamais, au cours d'une vie, à combler les manques et l'absence ? Alfred-Irakli, le narrateur, a dû imaginer, rêver, se construire de toutes pièces un fantôme de père... Il dit aussi la souffrance de l'exil, du pays perdu, inaccessible, la Géorgie, qu'il ne connait que par ouï-dire, un pays qu'il invente comme il a inventé son père... Comment l'imaginaire construit et détruit tout à la fois un être partagé entre deux identités...
Le « beau voyage », c'est celui qui mène à la patrie réelle, la patrie intérieure.