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John Barleycorn, littéralement John Graindorge, c'est pour l'Américain moyen la personnification familière de l'alcool, c'est-à-dire du whisky, le mauvais génie des compagnons de comptoir, le Dionysos du pauvre, l'Ange noir sur l'épaule. Publié quatre ans avant la mort de l'auteur, ce livre est en quelque sorte son autobiographie d'alcoolique dans laquelle l'immense écrivain raconte sa vie - toute sa vie - vue à travers la lentille déformante de la bouteille.
Son dernier très grand texte, qui défraya la chronique, est un récit terrible, lucide, et une façon bouleversante de connaître l'auteur baroudeur de Croc-Blanc et de Martin Eden.
Né en 1876 à San Francisco, Jack London connaît le succès après des années de pauvreté, de vagabondage et d'aventures. Auteur prolifique, ses nouvelles et ses romans sont souvent des récits de voyage où la nature représente un idéal de pureté face à l'injustice de la société.
À sa mort, en 1916, il laisse une cinquantaine d'ouvrages parmi lesquels L'Appel de la forêt (1903) et Croc-Blanc (1906).