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Le diariste est un alter féminin d'Antonin Artaud qui découvre ses pages de journal quatre-vingts ans après leur écriture subliminale, impressions entre les lignes d'un échange qui a véritablement eu lieu à Rodez.
Le journal fictif du corps d'Antonin Artaud n'est pas tant un journal intime que la biographie d'un auteur qui aurait pu être soi.
Le journal s'ouvre sur une page datée du 29 mars 2024.
Elle l'écrit parallèlement à son internement au sein d'une clinique pédopsychiatrique.
Elle l'écrit surtout dans un espace indéterminé : accoudée à son bureau, dans le petit parc de l'asile tout en fumant les cigarettes qu'elle réclame à son bienfaiteur.
Ce journal retrace les empreintes d'un corps virtuel que le fantôme d'Artaud tente de rendre visibles. Un corps qui ne s'est révélé que dans et par la douleur et qui se rêve insensible et asexuel.