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« À force de m'obstiner à tenter de répondre aux questions laissées en suspens de livre en livre, je me retrouve dix ans plus tard [2003] avec douze livres alignés dans ma bibliothèque et qui m'interpellent chaque fois que je les regarde. Qui en moi les a-t-il écrits, je me demande, le peintre, l'écrivain, l'étranger, l'ancien psychologue, l'amateur de philosophie, le fabulateur impénitent ou le vagabond fatigué de voyager dans l'espace réel ? Je n'en sais rien.
[Et] je ne cesse de m'interroger sur l'endroit où se cachaient dans mon esprit toutes les histoires qui peuplent mes romans. »
Dans L'amour du lointain, Sergio Kokis raconte la genèse des publications de sa première décennie d'écriture et tente de saisir l'énigmatique processus de la création artistique.
« L'amour du lointain fait [.] la preuve que rien n'échappe à Kokis des subtilités de la narration et du langage ; il connaît tous les arcanes de la littérature dont il est, sans aucun doute, capable d'analyser les
mécanismes et leur fonctionnement.
Son "récit en marge des textes" illustre parfaitement son art et l'analyse qu'il en fait de l'intérieur, son génie fou. » (Jean-François Crépeau, Lettres québécoises)
« L'amour du lointain est un plaisir à l'état pur. Une réflexion sur l'art, la littérature, l'acte d'écrire et la place que la création occupe dans la vie d'un homme qui choisit de vivre ses passions sans jamais les brider. Véritable expédition dans l'univers de Sergio Kokis, l'équipée est captivante.
» (Yvon Paré, Le Progrès-Dimanche)
« Au bout du compte, L'amour du lointain est un livre poignant et touffu, dense et passionnant. Un "récit en marge des textes" qui pose des questions pertinentes sur l'exil, la mémoire, l'écriture, l'identité et, bien entendu, le proche et le lointain. » (Yohann Saint-Amour, Accès)