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Préface de Yves Hersant La perfection atteinte par Michel-Ange dans la représentation du corps humain ne peut être dissociée de sa longue pratique de l'anatomie. Il consacra à cette discipline plusieurs années d'étude, bien plus que Léonard, afin de comprendre la dynamique et la mécanique corporelles. Il envisagea même d'écrire un traité d'anatomie artistique qui, malheureusement, , ne vit jamais le jour, et d'illustrer celui du medecin Realdo Colombo, qui finit par être publié mais sans ses dessins.
Pourtant, à ce rapport entre Michel-Ange et l'anatomie, si fondamental à ses yeux, on n'a guère accordé un intérêt particulier. Contribuer à mettre en valeur toute l'importance du rapport entre art et anatomie chez Michel-Ange, tel l'objectif premier de cet ouvrage. En respectant le contexte historique, les auteurs s'interrogent sur les raisons qui ont conduit Michel-Ange, dès ses débuts, à pratiquer des dissections : geste non moins scientifiique qu'artistique, dont ils s'efforcent de mesuer la portée et l'influence qu'il exerça sur les artistes de l'époque et sur la nouvelle Académie des Arts du Dessin de Florence.
Les contributions : Ouverture par Yves Hersant ; « Le conte anatomique et les réalités artistiques » par Marie-Domitille Porcheron ; « Le moment de la dessection anatomique » par Alessandro Parronchi ; « Le corps transparent. Modalités d'iconographie anatomique chez Michel-Ange » par Roberto Paolo Ciardi ; « Michel-Ange. Forme et fonction » par Raffaele A. Bernabeo ; « Michel-Ange et la forme humaine.
Sa connaissance et son utilisation de l'anatomie » par James Elkins ; « De la distinction anatomique au seizième siècle » par Andrea Carlino ; « Artistes et cadavres. Un problème d'attribution » par Simona Lecchini-Giovannoni ; « De l'usage et de la beauté » par Chiara Rabbi-Bernard.