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Il est parfois reposant de nous imprégner d'une poésie simple et lumineuse, comme une aurore printanière, délicate et pastorale comme une toile de Watteau. L'émanation de cette poésie se charge d'innocence et de silence, tente de se rapprocher du ciel, comme pour aller y cueillir quelques fruits de l'âme aimée. L'amour, ici en son expression la plus large, se colore de bleu, d'éclats éblouissants, que masquent parfois les stigmates des réalités quotidiennes...
C'est pourquoi Yvette Llères-Bonnaric poursuit ses pérégrinations sur un chemin ponctué d'images serties d'amitiés secrètes, toutes irisées de plénitudes... Yvette Llères-Bonnaric tente, par le verbe, d'ennoblir la banalité journalière, elle se risque à étayer la fragilité de la vie mais, surtout, elle voudrait que l'on n'assassine plus la beauté. Secrètement, au travers de sa poésie, Yvette Llères-Bonnaric élabore un autre rivage, dans l'attente du jour où sa main rejoindra celle de l'être unique, de l'âme exclusive au-delà de la mort.
À ce degré, il devient souhaitable de laisser ressusciter l'allégresse, refleurir l'émotion, renaître l'espoir par une évocation dont la sensibilité est à fleur de rime, où la douleur s'impose d'une discrétion toute en filigrane, et où la passion est tout en point de lisse. Cette poésie prend parfois des consonances mystiques, sorte d'aromatisation de l'existence. Il ne vous reste plus qu'à franchir cet "Arc-en-ciel dévoilé", et à savoir encore vous en émerveiller.