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Parvenue au milieu du chemin de la vie, Geneviève constate que son existence, comme celle de tout être qui essaie de progresser, s'est passée à chercher si malgré les fautes et les échecs répétés, il est possible de sortir de la solitude, du monde hostile des objets, des masques, du malentendu, de la tricherie - s'il est possible de communiquer autrement et mieux que par les différentes sortes de possession, l'érotisme avide, la torture même dont notre époque est si friande ? Revivant ses souvenirs, de l'enfance à la maturité, de l'amie à l'amant, à l'aimé, d'Annie à Jacques et puis à Jean, elle découvre un nouveau sens à l'érotisme, à l'amour, et redécouvre le mot : « bonté », qui n'est jamais écrit dans notre littérature.
Le ton est jusqu'à un certain point celui du nouveau roman, mais la question est celle-ci : un échange entre deux êtres libres peut-il faire éclater la prison de l'absurde ?