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Qu'en est-il aujourd'hui du pouvoir qui s'exerce à la Maison-Blanche, de son extension à l'échelle du monde, de ses limites ? En décembre 2000, pour la première fois dans l'histoire politique américaine, la Cour suprême des États-Unis, décide du résultat d'une élection présidentielle. George W. Bush, minoritaire dans les suffrages populaires, devient président par la grâce du judiciaire. C'est ce président sans véritable mandat, dans une Amérique également partagée entre Démocrates et Républicains, qui va organiser, après le 11 septembre 2001, une extraordinaire concentration de pouvoir entre les mains de l'exécutif.
Ballottée entre le Watergate et la mise en accusation de Bill Clinton, la fin de la guerre froide et l'entrée dans la guerre contre le terrorisme, destitution et restauration, la présidence américaine est aujourd'hui une institution paradoxale qui se veut plus puissante pour être plus efficace et teste donc continuellement la résistance de ses contre-pouvoirs. Jusqu'à menacer les libertés et s'enfermer dans un splendide isolement.
La question de sa légitimité est une nouvelle fois posée. Vincent MICHELOT est maître de conférences d'études américaines à l'Université Lumière Lyon II et chargé de cours aux IEP de Lyon et Paris. Ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé d'anglais, il est l'auteur d'une thèse sur les nominations à la Cour suprême des États-Unis. Le couronnement : l'élection fait-elle la présidence ? Des législatives aux présidentielles : comment s'exerce le pouvoir ? Brève chronique de la présidence.
Le système est-il responsable ? Gouverner ou la gestion du capital électoral. La Cour suprême : haut lieu du pouvoir. Quelques affrontements mémorables. Le président face à ses juges. Les juges de la politique internationale. Le théâtre du monde. La Présidence impériale.