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Après la Seconde Guerre mondiale et la période de reconstruction, la reprise des échanges entre nations occidentales s'est élargie à des politiques qui antérieurement étaient du strict ressort national. L'un des meilleurs exemples est celui des politiques d'enseignement et de formation. Même en l'absence d'un cadre appelant un minimum de coordination, comme celui de l'Union Européenne, un nombre croissant clé pays a souhaité que soient mises en commun pour analyse et synthèse, leurs expériences, bonnes ou mauvaises, de gestion de leur système d'enseignement et de leur adaptation à
l'évolution de la société contemporaine.
Ils ont en général confié cette réflexion, souvent complétée de conseils d'action politique, à des organismes internationaux soit relativement spécialisés comme l'UNESCO, soit pluridisciplinaires, comme l'Organisation de Coopération et de Développement
Economiques (O.C.D.E.).
L'auteur qui a fait toute sa carrière dans ce dernier organisme a pleinement participé et contribué à ses activités et études variées sur les diverses facettes des politiques d'enseignement.
Mais - et cet ouvrage en est le témoignage - il a surtout régulièrement synthétisé et diffusé les principaux résultats auxquels ses collègues et lui-même ont pu aboutir sur une assez longue période. En effet, cet ouvrage démontre une nouvelle fois, s'il en
était encore nécessaire, que beaucoup de problèmes soulevés il y de nombreuses années restaient, pour certains, d'une brûlante actualité. La recherche permanente de solutions adéquates confirme l'importance de l'approche comparative dans un cadre international relativement homogène.