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Bernard Bador nous donne les images de son parcours du monde mais, au-delà des séquences du film que sa mémoire déroule, s'inscrivent les sous-titres d'une amère morale universelle. Une curiosité infatigable, une fringale de mouvements et de rencontres, le sens du tri à opérer, une peinture épaisse, colorée, souvent utilisée « au couteau », la fine aigrette du désespoir devant certains constats qui défigurent la vie - on trouve tout cela dans ce nouveau recueil de Bernard Bador, sans doute plus riche et rythmé que le précédent, Le Sang du soleil.
Le poète, qui s'est heurté - sans perdre son humour - à l'absurde, est désormais sur le chemin qui aboutit à l'être.