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Il était venu à pied de Moscou à Paris, traversant l'Europe comme un vagabond muet, et voici que, dans ce petit café espagnol, au pied de Montmartre, il allait retrouver sa sour, ses compagnons de l'armée républicaine et, peut-être, la trace de Soledad. Il lui restait à découvrir que le passé était aboli, que les héros de Téruel et de Madrid étaient devenus ces boutiquiers bavards, que l'amour et la gloire étaient une dérision.
Alors, vers le pays de sa propre légende, vers l'Espagne, le général Francisco Pizarro s'en alla, offrant ses mains définitivement vides à la mort compatissante.