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Dans le courant des vers libres, des poèmes se succèdent. Ils tissent le récit d'un conflit à la fois général et intérieur. Et si tout est ambivalent, il n'en faudra pas moins tout dire. Le serein comme le sombre, l'équilibre et le déséquilibre, le scintillement et la blancheur mortuaire. Dans la ville, les sensations se heurtent au malaise, à la violence et à la solitude de l'existence. Puis, doucement, tout s'illumine.
La beauté des gestes, du corps féminin, la magie des noms, des visages, apportent quelques nuances d'apaisement. Toujours empreint de l'impossibilité de dire, les mots deviennent abandon à la sérénité et au brouillard. Face à la perte inéluctable, les poèmes de L'Imparfait du subjectif rappellent que l'imagination reste le refuge le plus sûr.
Né en 1950, Gérard Berréby fonde les éditions Allia en 1982.
En 1985, il établit l'édition des Documents relatifs à la fondation de l'Internationale situationniste puis publie les ouvres de Leopardi. Il a publié quatre recueils de poésies : Stations des profondeurs (2010), Joker & Mat (2016), La Banlieue du monde (2019) et Le Silence des mots (2021). Fin 2014, a paru Rien n'est fini, tout commence, volume d'entretiens avec Raoul Vaneigem. Gérard Berréby a également une activité de plasticien.