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La glaise est la matière que le souffle pétrit, elle est la langue que le désir module, elle est la lumière qui se nourrit de nos ombres. Tel est le lieu d'où s'échappe l'oiseau de l'imaginaire, porté au ventre du néant par la magie du cri. Voici donc des poèmes de refus et de quête. Des poèmes, loin de la tentation lyrique ou descriptive. Des poèmes d'une vibration essentielle, qui se situe à une limite où les mots se heurtent à l'impuissance, sans jamais s'y résoudre, où l'angoisse de dire déjoue le sens, et ruse avec des beautés d'apparence.
De ce cri brisé, retenu, est né « L'oiseau de glaise ».