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Après un détour à Hollywood, Charles-Albert Lafleur, dit l'Orfèvre, est de passage à New York. Il vient pour assister aux fiançailles de l'un de ses amis avec la fille d'un grand patron de presse. Elle est elle-même reporter en herbe et enquête sur une affaire qui remue la ville : ce soir, un jeune boxeur noir, Wilson Sniper, vient d'être assassiné juste après avoir mis K. O., et contre toute attente, le futur challenger du champion du monde.
Il n'en faut pas plus à l'Orfèvre pour se lancer dans l'enquête en compagnie de mademoiselle Davenport. Plongeant dans l'obscurité des secrets bien gardés du milieu, l'Orfèvre va découvrir que le combat était truqué et que Sniper devait se coucher à la quatrième reprise... Mais il n'a pas respecté lesrègles, mettant K. O. son adversaire à la troisième... Pourquoi ? Et lorsque l'Orfèvre découvre ensuite le cadavre du coach de Sniper, l'affaire se complique...
Ambiance 30's, boxeurs noirs, chanteuses de jazz, cabarets enfumés, femmes superbes, pègre, grands buildings s'élevant à perte de vue, on ne s'est jamais senti autant dans cette époque envoûtante qu'en dévorant le nouveau Warnauts et Raives. K. O. sur ordonnance est une histoire complète absolument remarquable tant par son dessin, ses cadrages, son scénario que ses couleurs.