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L'histoire de ce monument, très emblématique du temple d'Amon-Rê de Karnak, est longue et romanesque. Destiné à recevoir la barque sacrée dans laquelle était transportée l'image aniconique du dieu, il a été réalisé pour sa plus grande partie par la reine Hatshepsout, l'un des grands bâtisseurs de l'Égypte ancienne. La reine ne put terminer ce qui devait être le cour du dispositif cultuel qu'elle avait conçu pour le temple, peut-être à l'image de ce qu'avaient construit ses prédécesseurs du Moyen Empire.
C'est son successeur, Thoutmosis III, qui le termine, dans les premières années de son règne. Mais il ne tarde pas à le remplacer par son propre monument, qu'il met en place pour la célébration de son premier jubilée, voulant à son tour imprimer sa marque en faisant de ce monument l'élément central du service de l'offrande divine. Démontée, la « chapelle Rouge » est remployée en grande partie en bourrage dans le pylône que construit, quelques années plus tard, Amenhotep III.
Les splendides reliefs qui ornent ses blocs de quartzite ne revoient le jour que presque 3500 ans plus tard, au début de notre xxesiècle. Dégagés par Georges Legrain, ils sont l'objet d'une étude systématique par Pierre Lacau, dans son cours du Collège de France, en 1943-1944. Cette étude, publiée longtemps après la mort du savant, au début des années 1970, laissait à l'état de théorie la reconstitution de ce monument.
Son anastylose, conduite par François Larché dans les années 1990, a permis une étude exhaustive, objet de cet ouvrage, qui présente, pour la première fois, une description et un relevé complets de ce monument unique.
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