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Il est devenu banal de dire que la consommation médicale augmente extrêmement vite : sa part, dans la consommation finale des Français - qui était de 4 % environ en 1950 - atteint aujourd'hui près de 12 %. Cet accroissement, qu'on retrouve dans tous les pays industrialisés, tient en particulier à la formidable explosion des connaissances médicales ; il s'accompagne d'une longévité plus grande, d'une réduction de l'invalidité et de la souffrance des malades ; les chiffres globaux recouvrent de profondes mutations internes, au niveau des personnels, des équipements, des financements, des exigences des malades.
L'organisation et le développement harmonieux de ce secteur, devenu l'un des principaux de l'économie française, appellent des études économiques, dont les premières ont été effectuées par G. Rösch, au CREDOC, en 1955, et se sont poursuivies depuis au sein des deux équipes, micro et macroéconomie, de la Division d'économie médicale. Les résultats sont ceux obtenus par l'équipe de microéconomie médicale du CREDOC, à partir d'enquêtes, essentiellement celles effectuées auprès des ménages, en collaboration avec l'INSEE.
Ils s'articulent autour de quatre thèmes principaux : influence des variables sociodémographiques sur les consommations médicales, rôle de l'offre, prix et tarifs, morbidité.