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Par Edwin A. AbbottTraduction et adaptation: Nicolae SfetcuCette ouvre est dédiée, par un humble natif de la Platanie, dans l'espoir que, même s'il était initié aux mystères des trois dimensions ayant déjà été habitué à seulement deux, les citoyens de cette région céleste peuvent aspirer à des valeurs toujours plus élevées, aux secrets de quatre, cinq, ou même six dimensions, contribuant ainsi à l'élargissement de l'imagination et au possible développement de ce cadeau rare et excellent de modestie parmi les races supérieures de l'humanité solide.
Si mon pauvre ami de la Platanie conservait la vigueur d'esprit dont il jouissait en composant ces Mémoires, je n'aurais plus besoin de le représenter ici, où il désire d'abord remercier ses lecteurs et ses critiques de l'Espace, dont l'appréciation a exigé, avec une célérité inattendue, une deuxième édition de son travail; deuxièmement, présenter des excuses pour certaines erreurs et fautes d'impression (pour lesquelles, cependant, il n'est pas entièrement responsable); et, troisièmement, expliquer une ou deux idées fausses.
Mais il n'est plus le Carré qu'il était autrefois. Des années d'emprisonnement, et le fardeau encore plus lourd de l'incrédulité générale et la moquerie, ont combiné à la décroissance naturelle de la vieillesse à effacer de son esprit la plupart des pensées et des idées, et bien plus de la terminologie, acquise durant son court séjour à l'Espace.