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Une femme d'origine nordique s'installe à Florence où tout lui semble étranger, beau en même temps que repoussant, jusqu'à l'homme qu'elle a rencontré. Lui saura réchauffer la terre gelée en elle, se dit-elle.
La prise du diable est l'histoire de ces deux-là, de leurs corps et de leurs esprits, de l'emprise qu'ils exercent l'un sur l'autre.
Figure irrévérencieuse de la littérature scandinave, Lina Wolff nous offre un récit féministe aussi loufoque que d'une véracité limpide.
En enfermant le lecteur dans la perspective d'une victime qui sombre dans le gouffre d'une relation dangereuse, elle dépeint la folie déguisée en normalité de notre société.
Un roman plein d'autodérision sur la misogynie profonde de notre époque - si intelligent, imprévisible, et surtout si vertigineusement drôle.
Née en Suède, Lina Wolff a vécu et travaillé en Italie et en Espagne en tant qu'interprète et traductrice.
Son premier roman Bret Easton Ellis et les autres chiens (Gallimard, 2019) rencontre instantanément le succès. Avec son deuxième ouvrage, Les amants polyglottes (Gallimard, 2018), elle remporte en 2016 le plus prestigieux des prix littéraires suédois, le Prix August. La prise du diable (2022), son très attendu dernier roman, a été nommé de nouveau pour le Prix August.
Bouleversant !
Un roman nécessaire, dérangeant, macabre... mais fort.
Une jeune femme surnommée Minnie s'installe à Florence en Italie. Celle qui vient des pays scandinaves peine à s'acclimater. Elle s'accroche à une histoire d'amour toxique. Au début, de manière malsaine, elle va insuffler de la confiance et de l'assurance à un monstre qui va se révéler violent et possessif.
C'est un livre sur la misogynie, la toxicité, les violences, le diable en lui-même.
L'histoire d'une femme battue et vulnérable qui n'arrive pas à se défaire de l'emprise d'un homme comme elles le sont tant.
Merci à Lina Wolff de prendre si bien les tripes, de retourner le ventre et le cerveau et d'avoir le pouvoir de bouleverser autant avec l'écriture.