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Si les combattants, du fait de l'intensité des batailles et du nombre de ceux qui y sont engagés, concentrent l'intérêt historique, les populations des « régions envahies » en France du nord et du nord est et en Belgique, inventent quelques formes « d'une résistance sans armes » selon les termes utilisés dès les années 1920. Aide à l'évacuation des soldats qui veulent éviter la captivité, recherche de renseignements sur des objectifs militaires, publication des journaux clandestins, illustrent quelques-unes des pratiques de civils volontaires qui s'engagent au sein d'une population hostile au travail pour l'Allemand malgré les difficultés de la vie quotidienne.
Quelques noms ont échappé à l'usure du temps. Gabrielle Petit ou Édith Cavell en Belgique, Léon Trulin, Eugène Jacquet, Louise de Bettignies, en France du Nord, offrent des exemples de ce patriotisme qui agit de part et d'autres de la frontière. Cette publication est le fruit des recherches menées par des historiens français et belges qui ont confronté leurs analyses au cours de la cinquième journée d'études bisannuelles tenue, en partenariat la ville et le Musée de la Résistance de Bondues, en janvier 2010.