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Prenons garde à cette poésie, qui requiert toute notre attention. Elle paraît de facture classique, mais c'est avec une liberté rythmique très personnelle. Elle traite des grands thèmes : la vie, la mort, la joie, la souffrance, mais c'est pour en tirer des accents d'une profonde originalité. Elle se nourrit de quotidienneté, mais c'est pour faire lever sa pâte en expressions et images souvent fulgurantes.
Ainsi, Robert-Hugues Boulin traite-t-il « l'aspect, ce fils de l'oil » et, pour nous mettre sur la voie de son originale approche du monde, il écrit : « l'imaginaire n'est que du vrai vu de trop près ». Gaston Bachelard l'eût, bien sûr, approuvé. Enfin, cette "Semaine étoilée", si elle abonde en trouvailles de haute poétique, est un livre de générosité qui nous appelle : « Dieu ne me suffit plus, il me faut tous les hommes ! »