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En France et en Italie, la violence exercée au nom de la classe ouvrière était fortement exaltée au sortir de 68. Pourtant, cette violence est très vite abandonnée, parfois même abjurée, par la majorité de ceux qui la préconisaient. Seule l'Italie connaîtra le « passage à l'acte », qui restera cependant résiduel par rapport au nombre initial de candidats-soldats à la révolution. Pour cette analyse, Isabelle Sommier a mené une cinquantaine d'entretiens avec ces militants français et italiens de l'extrême-gauche d'alors.