En publiant « Le Troisième Testament », son premier scénario, Xavier Dorison connaît un succès immédiat. À 25 ans, fraîchement diplômé d'une école de commerce, il commence ainsi une prometteuse carrière de scénariste. De « Sanctuaire » à « Long John Silver », en passant par W. E. S. T qu'il coscénarise avec son complice Fabien Nury, Xavier Dorison s'impose bientôt comme l'un des créateurs de mondes les plus doués de sa génération.
Une puissance narrative, doublée d'une exigence personnelle, qui le conduit à se documenter, à analyser et à appréhender les règles d'écriture afin de mieux s'en détacher. Car, comme il le dit, non sans malice : « Avant d'écrire du Kubrick il faut savoir écrire du Hollywood Night ». En 2006, il signe le scénario du long-métrage « Les Brigades du Tigre » et intervient depuis comme « script doctor » sur de nombreux films.
« Asgard », « XIII Mystery », « Le Syndrome d'Abel, « H. S. E », « Undertaker »... Xavier Dorison nous prouve qu'il maîtrise à fond le tempo des meilleures séries télévisées américaines, tout en y apportant sa patte personnelle. Ajoutons-y un sens de la réplique qui fait mouche. En 2014, il fait son entrée au Lombard avec « Le Chant du cygne », un diptyque qu'il coscénarise avec Emmanuel Herzet, dessiné par Cédric Babouche et proposé dans la collection « Signé ».
Cette-même année, l'éditeur lui suggère d'intégrer l'univers « Thorgal ». « L'Île des enfants perdus », le sixième tome de « Kriss de Valnor », co-écrit avec Mathieu Mariolle et illustré par Roman Surzhenko, paraît fin 2015. Entre-temps, Xavier Dorison s'est attelé à la suite de la série-mère. Le fier Viking revient ainsi dans « Le Feu écarlate », un 35ème album de « Thorgal » enluminé par Grzegorz Rosinski et publié fin 2016.
Emmanuel Herzet est né en 1973 à Frameries, en Belgique.
Aujourd'hui installé dans la région de Namur, il enseigne l'histoire et le français au collège. Passionné par la toile des siècles passés, volontiers éclectique, il se lance dans l'écriture de scénarios, une activité qui prend forme lorsque Le Lombard lui présente Piotr Kowalski en 2004. Ensemble, les deux hommes réalisent "La Branche Lincoln", première pierre d'une carrière prometteuse. Un édifice qu'il consolide aujourd'hui en scénarisant les séries "Narcos", "Centaures" et le spin-off du célèbre "Alpha", genre dans lequel il est parfaitement à l'aise.
En effet, Herzet n'aime rien tant que les intrigues géo-politiques, les grandes familles qui nous gouvernent et révéler l'envers du décor. Et l'Histoire, qu'il connaît si bien, n'a pas fini de lui fournir la matière première pour nous faire réfléchir et trembler ! Il retrouve sa passion dans la série de cape et d'épée, "Duelliste", éditée au Lombard.
Diplômé de l'école d'art Olivier de Serres à Paris, Cédric Babouche suit ensuite la formation de dessinateur concepteur, option animation, à l'école Émile Cohl.
Bien décidé à mener une vie en dehors de toute routine, il conjure le sort en réalisant son premier film d'animation, le très poétique « La Routine », comme travail de fin d'études. C'est en réalisant son deuxième court-métrage, « Imago », qu'il se fait remarquer puisqu'il sera sélectionné et primé dans plus de 130 festivals. Professeur de bande dessinée puis d'animation à l'école Émile Cohl, il devient réalisateur et directeur artistique de la société Dandeloo pour laquelle il développe et réalise des projets de séries et longs-métrages.
Entre-temps, il a également été directeur artistique du film de Rintaro, « Yona Yona Penguin », coproduit par la société Madhouse. Aujourd'hui, pour vivre d'autres aventures encore, il écrit son premier long-métrage « Travel to mama » et réalise le film « Little Houdini » pour France Télévisions. Enfin il travaille actuellement au développement d' « Ernest et Célestine » en série TV. On vous avait prévenu qu'il n'aimait pas la routine...
LE CHANT DU CYGNE T.1 ; DEJA MORTS DEMAIN
Quand des soldats entament une mutinerie "armés" d'une pétition à remettre au Pouvoir pour stopper le carnage, cela donne un vrai récit d'Aventure.
A la fois plein d'humour et de révolte, "Le Chant du Cygne" aborde le thème de la Prmeière Guerre Mondiale de manière assez inédite.
Graphiquement bien travaillé, léché et sous enfluence japonaise (on ne peut s'emp^cher de penser au travail de Monsieur Tezuka)....bref, une jolie découverte.