En cours de chargement...
La Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques de décembre 2015 (COP 21) a réuni dans un même lieu les représentants des États et une société civile mondiale habitée par l'urgence de penser et d'agir pour la sauvegarde de la planète. L'Alliance des femmes pour la démocratie y a proposé une conférence pour mettre en lumière l'importance du rôle des femmes dans l'invention de solutions et pour envisager avec Antoinette Fouque « une écologie humaine ».
Les femmes sont les gestatrices de l'espèce en devenir.
Leur corps est le premier environnement de l'être humain, avait avancé la co-fondatrice du Mouvement de libération des femmes au Sommet de la Terre de Rio, en 1992. Si ce corps est maltraité, pollué, détruit, toute l'humanité est atteinte. Prendre en considération les besoins des femmes, compter sur leur compétence du côté de la pulsion de vie est la condition de toute dynamique de développement durable et de démocratisation.
« Si on accepte le fait que le corps, la chair des femmes, soit le premier environnement où se forme, se crée et grandit l'être humain et si on reconnaît aux femmes leur statut d'anthropocultrices, alors, entre le contrat social et le contrat naturel que nous proposent les écologistes, on pourra situer le contrat humain.
» A. F. Qui êtes-vous, Antoinette Fouque ? Bourin Éditeur, 2009
Avec : Barbara Glowczewski, anthropologue (CNRS), Chantal Chawaf, écrivaine, Rosiska Darcy de Oliveira, écrivaine, organisatrice de Planeta Femea (Sommet de la Terre, 1992), Alain Touraine, sociologue et Michelle Orengo de l'Alliance des Femmes pour la Démocratie.
Également dans ce volume le discours de Ségolène Royal, Ministre de l'Écologie, du développement durable et de l'énergie, lors de l'ouverture de la Journée officielle du 8 décembre 2015 « Femmes et climat », ainsi que des textes d'Antoinette Fouque qui sont le contexte de ce livre.