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Sous le mythe des vacances perdues, scintillent les marées enfantines, les premiers élans du cour et l'espoir d'étranges résurrections. Des souvenirs ? un roman ? L'un et l'autre, sans doute, étroitement mêlés. Au fond de chacun des miroirs offerts aux années révolues, transparaît - en ligne continue, sur un rythme à deux temps, de Bénédicte à Claire - une histoire d'amour, dont le dénouement demeure en suspens.
Quelques images, les plus lointaines, marquent la rencontre de deux mondes, celui qui commence, celui qui finit quand s'achève, avec la guerre de 1914, un long XIXe siècle. Pourtant, c'est vers le metteur en scène que convergent, éparses dans ce récit, de multiples réflexions. S'amuserait-il en disposant les décors, en plaçant les personnages, en tirant le fil de notre destin ? À notre porte frappe-t-il toujours deux fois ? Ou bien développons-nous, « comme un cocon qui se dévide », les termes d'un rapport fixé dès l'origine ? C'est, en définitive, une question sur le sens de la vie, celle de chacun d'entre nous.
Les derniers mots esquissent une réponse.