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« ...?nous les trois J, en quelque sorte les éléments de ses grâces et de ses disgrâces, Jérémie la terre, Judith l'eau, moi aussi évanescent que l'air, tous ensemble formant le feu jaillissant selon les heures sous forme d'artifices ou de flammes rampantes, il ne restera rien, trop tôt, qu'une bombe de glace explosant dans les airs en mille diamants de locutions, de paraphrases, d'allitérations, cette gerbe grammaticale n'étant, somme toute, que des mots et des mots.
»
Jean Basile, dans ce deuxième volet de la trilogie des Mongols, cède la parole à son personnage-narrateur Jonathan. En l'absence de Jérémie, le Jonathan de La jument des Mongols, ivrogne, velléitaire, le Jonathan d'autrefois, à l'oil sec, « la grande asperge des amours secrètes », se résorbera, vis-à-vis de Judith, dans un opus magistral.