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Avec « Le lys et les abeilles », Valentin Saint-Vic pose une pierre de plus à l'édifice de l'histoire impartiale, selon son propre mot. Une fois de plus, il aborde un sujet que les bâtisseurs de légende ont souvent négligé, parce que la période refusait de se couler dans le mythe : 1815, les prémices de la quatrième guerre de Vendée, sur fond de Cent jours. Jamais didactique ou ennuyeux, souvent lyrique, l'auteur confronte les points de vue : celui de Bois-Jourdain, homme de réflexion et d'analyse, celui de Marie-Corinthe de l'Aublonnière, amazone fougueuse et entière jusqu'à l'obsession (« un couple bleu tendre et blanc passionnel »), et d'autres...
On progresse avec délices au sein d'une trame adroitement filée, foncièrement dynamique, où les questions sont posées sans fard. Un livre profond, qui se lit comme un roman, où jamais ne viennent se glisser la suffisance des certitudes, ni la lumière trompeuse du préjugé...