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Le cauchemar d'un homme accusé à tort, et qui n'a cessé de se battre pour rétablir la vérité. Il y a 14 ans, Gabriel, un jeune garçon âgé de 9 ans, accusait son grand-père de l'avoir violé. À l'époque, l'affaire avait défrayé la chronique puisque l'accusé, Christian Iacono, médecin radiologue, n'était autre que le maire de Vence (Alpes-Maritimes). Pourtant, quelques années plus tard, le plaignant s'est rétracté et Christian Iacono a obtenu en 2015, l'annulation de sa condamnation après 15 ans de "calvaire".
Gabriel a finalement décidé de sortir de son silence et a expliqué son attitude tout en présentant ses excuses. Découvrez les dessous d'un fait divers ayant défrayé la chronique à travers ce témoignage poignant, bientôt adapté au cinéma !EXTRAITLe 10 juillet 2000 à 9 heures du matin, ma vie s'est arrêtée. C'était ma 65e année.65 ans d'une vie largement remplie, depuis mon enfance dans les ruelles de Skikda, jusqu'à ces dernières années comme premier magistrat de la ville de Vence.65 ans pour construire et consolider une famille, éduquer mes enfants, s'entourer d'amis.65 ans pour faire ma place dans un monde compliqué, en pleine mutation et en plein doute.65 ans de respect des institutions de mon pays, de foi dans ses valeurs démocratiques.
Toutes ces années d'action, d'épreuves, de succès et d'échecs à tenter de bâtir une vie d'homme, une vie que je voulais exemplaire pour mes enfants et petits-enfants, ont été rayées, niées, supprimées, anéanties par une accusation infâme, la plus infâme qui soit à mes yeux. Celle sortie de la bouche de l'enfant que j'aimais le plus au monde, de Gabriel, mon petit-fils.À PROPOS DE L'AUTEURChristian Iacono, 81 ans, médecin radiologue en retraite, a été maire de Vence de 1989 à 2001 et de 2008 à 2009.
Pour la première fois, il raconte. Dans Le Mensonge, il parle à cour ouvert de cette affaire qui lui a coûté bien plus que 15 ans de sa vie.