En cours de chargement...
Culte du moi, culte de l'histoire... Ce qui passe habituellement pour la double postulation du romantisme français est interrogé ici à partir d'une question précise : comment s'écrire dans l'histoire ? Comment raconter sa vie, quand elle s'inscrit sur le fond de l'époque la plus agitée qui soit : Faut-il mener de front le récit de soi et le récit du monde ? L'ouvrage s'intéresse aux solutions que trouvent, dans cette conjoncture difficile et donc propice à l'invention, quelques grands protagonistes littéraires, lyriques ou historiens (Chateaubriand, Staël, Stendhal, Sand, Desbordes-Valmore, Nerval, Tocqueville, Michelet : chacun d'eux abordés par leurs meilleurs spécialistes invités à les envisager à partir de cette question).
La leçon est que la rencontre entre l'écriture de soi et l'écriture de l'histoire n'est pas fortuite : l'une et l'autre ont beaucoup en partage et les études réunies ici disent pourquoi. C'est un peu une archéologie du romantisme qui se découvre alors.