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Dès mon premier cri au moment de ma naissance, ma ville natale m'a accueillie froidement, sur sa terre où j'ai couru, marché, tombé. Désormais, elle ne correspond plus à mes ambitions folles et à mes espérances qui poussent comme des coquelicots rebelles. La plage est déserte, les traces de mes chaussures se forment selon la cadence de la marche d'un rôdeur sur le sable affamé, passionné à réconforter toute âme attristée.
En espérant me réconcilier avec mon passé stimulé par les événements déchaînés et de retrouver un accord de réconciliation, je me cherche à travers cet univers. Je me promène le long de la plage, qui semble estomper la rigidité régnante sur un climat de lenteur. La beauté de la Méditerranée était autrefois un sujet pour les amateurs de photographie. Durant la période coloniale, ils se sentaient fiers d'appartenir à un tel paysage, mais lorsque l'ère de l'indépendance sonna, ils quittèrent le pays en emportant leurs photos et l'odeur fraîche de la mer, mélangée avec le sel.
La liberté a prononcé son dernier mot, c'est une loi divine au-dessus de tous.