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Une femme s'offre un espace où respirent l'être et le devenir. Il ne s'agit plus de fuir, mais de plonger dans un profond désenchantement. Cette descente éclaire les voies qui l'accompagnent, les êtres qui la touchent, la mort latente qui la pousse à revivre malgré tout. Au fil de chaque poème, elle convainc que, malgré les craquements et la noirceur, il existe toujours un recommencement et de la lumière.
« La nuit, j'emmaillote les algues qui font de nous ce que nous sommes.
J'accouche du givre bleu de l'hiver. Sans laisser de traces. Aucune. »
Maniant avec finesse le poème en prose, Marie-Belle Ouellet poursuit ici sa quête de sens en convoquant l'identité féminine et son rapport à l'altérité.