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Peu d'hommes, en quelques mots, en si peu de gestes, peuvent vous couler une barque, vous tuer un fantôme d'enfant, vous voler un cheval. Bruno m'avait fait tout cela et regardait la mer. Une barque, un cheval, une plage, une maison. Bruno, avec une hargne qu'excusait peut-être sa mutilation, avait tout donné à l'autre. Et tout repris, détruit. Et l'autre s'était laissé faire. Sans doute n'aimait-il pas assez fort pour vouloir garder véritablement.
Jusqu'au jour où, lui comme Bruno, n'auraient plus qu'une poignée de sable entre les mains.