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« Spilliaert et moi sommes frères de noir. Ce qui nous différencie, c'est qu'il a du talent,
une ouvre et une moustache.
Ses paysages sont des asiles, ses portraits, les effigies de nos âmes sombres. Avec ses natures mortes, il transcende le réel et rend le banal fantastique.
C'est un alchimiste : de la boue et la sombreur, il fait du sublime.
Spilliaert donne du panache au spleen.
Pour le côtoyer davantage, j'ai voulu écrire sur lui en partant sur ses traces.
Ostende, Bruxelles, Paris.
Ce n'était pas si loin.
J'espère que vous prendrez le même plaisir que moi à faire sa connaissance. »
E. B.