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Ouvre d'André Gide publiée en 1914, cette « sotie » est un récit assez décousu et assez parodique mêlant certains des thèmes chers à André Gide (la religion, l'acte gratuit...) à des aventures assez rocambolesques.
Autour de cinq personnages liés par le sang ou le mariage se déroule une histoire imaginaire d'enlèvement du pape par les francs-maçons, prétexte à une escroquerie de personnes fortunées et pieuses.
Julius Baraglioul est au centre de ce petit monde, avec son beau-frère Anthime Armand-Dubois qui a renoncé à la franc-maçonnerie et s'est converti à la foi catholique, son frère batard Lafcadio qui, ivre de sa jeunesse, veut commettre un meurtre sans motif, et son autre beau-frère Amédée Fleurissoire qui s'investit sauveur d'un pape emprisonné dans les « caves du Vatican ». Gravitent autour de ce petit monde des escrocs, des soupirantes, des femmes légères.
Réflexion sur la liberté, les choix moraux et les actes gratuits en contraste avec les comportements convenus, l'ordre établi de l'Église ou de l'Académie et les convenances d'une société figée, cette ouvre de Gide fût aussi adaptée au théâtre.