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Cet essai cherche dans l'ouvre d'Étienne Decroux l'héritage d'une parole prenant racine dans l'art du mime. Il interroge la transmission artistique sous forme de tentatives réitérées d'approcher la matière depuis le silence, voire depuis l'échec de la parole - quand on chante parce qu'on ne peut rien faire d'autre. La narratrice y raconte une expérience du mime corporel ayant façonné sa propre démarche, non pas d'une pratique du mime, mais d'un travail d'écriture investissant le projet politique d'attention aux corps proposé par Étienne Decroux.
L'essai est aussi un appel à contempler les vies réelles, imparfaites, gauches, depuis la grammaire des corps, où « Les chants du mime » sont une ode et un remerciement au feu transmis par l'art, nous permettant parfois de retrouver une voix quand la voix manque à notre vie.