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Bébert, Rouletabille, Totor, Galurin et Mounir sont les héros loufoques et sympathiques de ce roman déjanté et totalement hilarant !La société de consommation y est poussée à l'extrême, conditionnant l'être humain, comme les chiens dans l'expérience de Pavlov, qui variait les stimuli avant la présentation des aliments et découvrit ainsi les lois fondamentales des réflexes conditionnels. De plus, des outils de mesure et de contrôle les plus farfelus et les plus grotesques ont été mis en place par l'État pour surveiller la bonne conduite des citoyens dociles et obéissants.
Des situations délirantes, basées sur des faits divers réels, donnent à l'auteur toute l'amplitude nécessaire pour exercer une plume acide, cynique, désopilante, et ce, pour notre plus grande joie !EXTRAIT Adoncques promenons-nous, non pas dans les bois, pendant que le loup n' y est pas, ou plus exactement n' y est plus, la pauvre bête ayant presque totalement disparu de la circulation, mais plutôt dans les nimbes brumeux du siècle dernier, à l'époque où les cours de ferme étaient de véritables cloaques, alimentés par le jus brun des fumiers et des grasses verminières, mêmement par les déchets sordides de la maisonnée, dans lesquels pataugeaient les chiens, les volailles et les petiots aux joues sales et au regard futé.À PROPOS DE L'AUTEURLes chiens de Pavlov est le quatrième roman de José Herbert, instituteur, passionné d'histoire, et amoureux de la langue française, celle de Rabelais ! L'auteur nous invite à regarder une société qui n'offre qu'une illusion de liberté, tant sont puissants les conditionnements de toutes sortes, et insidieux, sournois, hypocrites les efforts des pouvoirs publics pour faire de nous des moutons bêlant la même chanson.