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Bretteur et son nouveau compagnon partent en quête de nouvelles aventures. Bretteur, l'épéiste qui ne peut devenir chevalier, a pris la direction des terres du Nord pour y parfaire sa formation martiale, sur conseil de son ami et mentor, le Croisé. Quand, affaibli par la faim et le froid, il est pris dans un guet-apens tendu par des bandits de grands chemins, il est sauvé par le Chasseur, un ancien chevalier devenu exterminateur de créatures des ombres.
Pris sous son aile, Bretteur l'accompagne bon gré mal gré dans sa traque des monstres qui peuplent les nuits gelées, et tente de comprendre ce qui peut encore animer la lame d'un homme qui n'est plus habité que par la rage et l'amertume. Dans sa quête de vengeance, le Chasseur lui apprendra à reconnaître et affronter les dangers qui rôdent dans les ténèbres. Et dans sa chute, sans le savoir, il lancera Bretteur vers une nouvelle épreuve, qui l'obligera à changer son regard et à contempler sa propre fosse aux monstres, pour pouvoir distinguer ceux qui vivent dans la nuit et obtenir leurs confidences, s'il ne veut pas finir comme plat de résistance au banquet des compagnons des ombres.
Retrouvez Bretteur dans de nouvelles aventures accompagné du Chasseur, un ancien chevalier, et suivez-le dans sa quête de chevalerie. EXTRAITAprès trois jours de marche, le blizzard se calma. Bretteur et le Chasseur sortaient enfin des bois et contemplaient la plaine enneigée. Derrière eux, attaché, le grand brigand chauve et édenté avançait péniblement. Il n'avait plus sa fourrure pour le protéger du froid : le Chasseur l'en avait privé à son réveil.
Tenté au début de l'abandonner à son sort, comme ses propres compagnons, il fut finalement convaincu par Bretteur de le laisser les suivre, mais ce ne fut que les mains liées et le corps exposé à la température glaciale que le brigand en eut le droit. Le Chasseur avait trouvé Bretteur bien trop naïf et généreux avec celui qui avait souhaité lui briser le crâne à coups de gourdin peu avant. Mais le jeune combattant avait trop subi le froid pour laisser quiconque y mourir comme un chien.
Chasseur - Allez, va, tu es libre. Profite bien de la candeur de ce jeune homme, mais n'oublie pas que si je te recroise dans ces bois, ta poitrine sera moins solide qu'un tronc d'arbre sous la lame de mon épée. Et pour ponctuer sa menace, après avoir coupé ses liens de corde, il lui donna un grand coup de pied dans l'arrière-train qui fit basculer l'édenté transi de froid dans la neige. Ce dernier se releva péniblement et courut ensuite comme s'il avait eu les démons à ses trousses.