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Aux carrefours, on entre dans l'antre du monde, on n'en sort jamais indemne. En y allant avec le cour, mettez l'esprit en éveil. Elles ne s'y trompaient pas ces jeunes françaises d'avant-guerre qui disaient : « On ne confie pas son cour à un berger qui passe. » Le Village avait bien un nom. Une belle appellation que lecolonisateur français traduisait par : « Les Rivières du Sud. » Puis, à l'indépendance, vu les congruences nées des confluences imposées par sa géographie et son histoire, les habitants l'ont rebaptisé, presque à leur propre insu, « Carrefour ».
Certains, disons la plupart, ne sachant pas très bien oraliser le mot, disaient simplement : « Callefour ». ** * La porte des toilettes venait de s'ouvrir. L'homme qui venait d'en sortir venait d'être abattu comme un chien galeux. ** * Á un moment, notre héros du jour avait quitté le sol. Un mouvement de lévitation extraordinaire! En fait, on l'avait soulevé pour le transporter, tantôt à droite, tantôt à gauche.
** * Jamais on n'avait vu une beauté pareille. Pas même au cinéma où des personnages irréels semblent venir directement du Paradis. Justement, elle en venait. C'était une houri.. Exergue Au « Voile de la mariée » Cette chute d'eau vivifiante, unique dans le monde. Vive la Guinée, mon pays de cour.