En cours de chargement...
« Voilà, j'étais Geneviève devenue Maria redevenue Geneviève. J'étais la délurée et la sérieuse, l'émigrante vindicative et l'institutrice très posée, la femme de Giovanni Bersconi et l'amante de ceux qui m'avaient plu, la mère sans enfants qui avait accouché en secret de deux fils. J'étais celle-là et celle-ci, j'étais la somme. Mais j'étais insatiable. »Elle ira jusqu'au bout de ses révoltes, de ses folies, de ses peurs, de ses hommes, de sa vie.
Et cette somme de combats, cette somme de femmes vécues, elle en fera don à Ysée, une guerrière à venir, rencontrée avant de partir. À PROPOS DE L'AUTEUREProfesseure de lettres dans un lycée et dans le supérieur, pratiquant la danse et le théâtre pour lequel il lui arrive de créer, mère de trois enfants, déclinant sa vie entre Essonne et Provence, Laure Sorasso tient la transmission comme essentielle.
« Tout part du fil, dit-elle, de celui qui nous tire du néant, de celui qui nous suit et auquel d'autres s'accrochent, de celui que l'on tisse et que l'on tend pour le relais. La filiation unit l'humain à un autre, fait perdurer un regard, une posture, transmet bien plus que la vie, fait que de la guerrière naîtront d'autres guerrières. Parce que l'humanité est une race qui persiste, il faut protéger le fil. » Les guerrières est son premier roman publié.