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Mon dernier regard est pour Oncle Jules, si triste, si lourd, comme encombré de lui-même, à côté de Tante Sophie qui le domine du geste et de la voix. "Adieu, Oncle Jules..." Je détourne courageusement mes yeux de ces deux êtres, de cette maison, de tout ce qui pourrait me retenir ici. Pour l'instant, je pense assez peu à la gravité de ma situation. Je ne suis effrayée que par le long voyage qui m'attend : aller de Colmar à Bâle, toute seule ! Cette heure, je l'ai attendue depuis des années.
Rien ne me retient, non rien, pas même la tombe de mes parents...